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L'arche de Jackie
22 février 2023

Mercredi 22 février - "et que ça saute" !.... 🍿

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nous fêtons les Isabelle, Isolde, Iseline!

Bienheureuse Isabelle de France, princesse et religieuse clarisse, soeur de Saint Louis et morte en 1270. Le prénom Isabelle est un dérivé du prénom Elisabeth qui signifie "Dieu est plénitude" (étymologie hebraïque).

✝ C'est le Mercredi des cendres, début du Carème : le Mercredi des cendres marque le premier jour du Carême, période de 40 jours de jeûne et d'austérité en souvenir des 40 jours de la retraite de Jésus dans le désert. La période du Carème s'achève par les fêtes de Pâques.

🖋 Le dicton du jour : "Neige à la Sainte Isabelle, fait la fleur plus belle "

📕 La citation du jour : "L'homme est un fil tendu entre l'animal et le surhomme. En dessous de ce fil est l'abîme." Nietzsche

cela s'est passé un 22 février :

22 février 1630 : et le pop corn est né !

Il y a 7 000 ans, sur la côte nord du Pérou., au menu des habitants de la région, du maïs soufflé. Comment le sait-on ? Grâce à une étude menée par des archéologues du Smithsonian’s National Museum sur les sites archéologiques de Paredones et Huaca Prieta. En creusant dans les monticules de terre, les chercheurs ont retrouvé des épis, des feuilles et des tiges de maïs dont les plus anciens datent de près de 7 000 ans, preuve que ces populations consommaient bien du maïs. Et l’analyse radiocarbone démontre que de nombreux grains ont éclaté, comme du pop-corn. CQFD. Comment cuisinaient-ils le maïs ? En l’absence de poterie, ils posaient l’épi à même la flamme ou le plaçaient sur des charbons ardents.

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Le 22 février 1630, les colons anglais, en Amérique, reçoivent en cadeau du chef des indiens Quadequina des grains d’un maïs différent de ceux qu’ils connaissent. Sa particularité est de gonfler et d’éclater en étant chauffé.

Les colons nomment cette cuisson "pop-corn" en référence au "pop" que fait le "corn" (maïs) lorsqu’il éclate .Car on peut faire avec le nouveau maïs, qui répond au doux nom de Zea mays var. everta, ce qui est impossible avec l’autre. Une poignée de grains, un filet d’huile, une casserole, un couvercle, et pop ! Dès 1848, le popcorn entre dans le Dictionnaire des américanismes de l’historien J.R. Bartlett.

C’est alors qu’entre en scène un dénommé Charles Cretors. Ce confiseur de Decatur (Illinois) s’offre, en 1891, une machine à griller les cacahuètes. Déçu par les performances de l’engin, il en invente un plus à son goût et l’installe devant la vitrine de sa confiserie.

Deux ans plus tard, Cretors voit grand. Il met au point un chariot à vapeur qui peut simultanément griller les cacahuètes, faire du café, rôtir des châtaignes et préparer le popcorn. L’ensemble est surmonté d’un automate, un clown qui attire les foules.

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Contrairement à ses prédécesseurs, la machine de Charles Cretors ne produit que très peu de fumée. Et elle cuit le maïs dans un mélange de beurre clarifié et de saindoux. Ce qui donne au snack une belle couleur dorée et une odeur alléchante. Sans compter qu’on peut voir le maïs voler dans sa cage de verre, propulsé par la vapeur. Dès sa naissance, le popcorn américain est indissociable d’un marketing astucieux.

La machine est lancée à l’Exposition universelle de Chicago, en 1893. Un homme d’affaires en achète la licence pour tout le pays. Le popcorn se déverse partout où les gens viennent se divertir. Cirques, fêtes foraines, événements sportifs, meetings politiques… Partout, sauf au théâtre et au cinéma. Les cinémas de l’époque s’efforcent de ressembler aux théâtres. Rideaux de scène, tapis rouges. Ils cherchent à attirer une clientèle haut de gamme. Pas question de marcher sur du maïs, encore moins de voir la projection dérangée par le bruit. Sans compter que la ventilation des halls de cinéma est insuffisante pour les machines à vapeur.

Parallèlement aux vendeurs ambulants, le popcorn arrive chez l’épicier en 1896. La marque Cracker Jack, un popcorn au caramel, devient célèbre pour les surprises cachées dans le paquet. Puisqu’on n’en veut pas au cinéma, elle se répand comme une traînée de poudre dans les stades de base-ball.

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Avec l’arrivée du cinéma parlant, en 1927, les salles américaines attirent 90 millions de spectateurs par semaine. Pas fous, les vendeurs ambulants installent leurs « poppers » (machines à popcorn) devant l’entrée des cinémas. Un sachet vaut alors 5 à 10 cents, un luxe abordable même s’il représente quasiment le prix d’une place de ciné. Avant de s'acheter un ticket aux Nickelodeon (petits cinémas de quartier) à 5 Cents, le public peut aussi s'offrir pour à peu près le même montant un cornet de popcorn chauds, dont l'odeur flatte les narines. Pas question néanmoins que ces friandises pénètrent l'antre des très luxueux cinémas construits au tout début des années 1920. À l’entrée des salles, des panneaux exigent que le public laisse son popcorn au vestiaire. Car il y a des vestiaires dans les cinémas de l’époque. Peu à peu, les propriétaires de salles s’éveillent à l’aubaine financière. Ils délivrent des patentes aux vendeurs de popcorn.

C’est la Grande Dépression qui précipite le mouvement. Au milieu des années 30, l’économie s’effondre. Les cinémas ferment. Il faut trouver d’autres sources de profits. Plus encore que les autres confiseries, le popcorn s’impose. Avec très peu de grains, très peu chers à l’achat, on remplit de grands cornets. Alors que pour remplir un gobelet de 25 cl de soda, il faut 25 cl de soda. C’est tout bête.

Les exploitants prennent enfin le train du maïs. Ainsi, une chaîne de cinémas de Dallas installe des machines à popcorn dans 80 de ses 85 salles. Elle excepte de cette décision cinq cinémas jugés trop haut de gamme. En deux ans, en pleine crise, les 80 salles à popcorn font des profits. Les cinq autres sont dans le rouge.

Et voilà comment un petit grain de maïs soufflé va sauver, à lui tout seul, l’industrie cinématographique américaine.

Deuxième guerre mondiale, nouveau coup d’accélérateur. Sodas et bonbons souffrent du rationnement du sucre, réservé aux troupes. La consommation de popcorn triple.

La paix revenue, les salles de cinéma commencent à promouvoir leurs friandises. Avant le film, elles diffusent des réclames qui incitent le spectateur à faire un tour au comptoir. La plus connue de ces réclames, "Let's All Go to the Lobby" (1957), marque une génération de cinéphiles.

Let's All go to the Lobby! Intermission Bumper

Mais dans les années 60, l’Américain va de moins en moins au cinéma. Le coupable ? La télévision, bien sûr. L’industrie alimentaire met alors au point des kits de popcorn qu’il suffit de chauffer. On retrouve ainsi à la maison presque tout le plaisir du cinéma. Le popcorn devient même l’argument marketing numéro un des premiers fours à micro-ondes.

popcorn

Que de souvenirs que ces pop-corn qui sautent partout (surtout quand on oublie de mettre un couvercle sur la casserole...) !

quel bonheur lorsque, petite, le jeudi après-midi (et oui, ce n'était pas le mercredi notre jour de congé dans la semaine....) nous étions autorisées, avec mes soeurs à faire des pop-corn que nous savourions devant Zorro... émission culte (et unique dans le programme de l'après-midi...) que nous regardions l'hiver quand nous devions rentrer plus tôt en raison de la nuit qui tombait et après une journée bien remplie à jouer dehors !

et une autre petite pépite pour le plaisir...

Générique - Zorro (Saison 1)

 

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