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L'arche de Jackie
12 juillet 2019

Vendredi 12 juillet !

juillet

nous fêtons les Olivier, Jason !

Saint Olivier Plunket, évêque d'Armagh en Irlande. La jeunesse de Saint Olivier se déroule à l'époque où l'Angleterre dépossède les Irlandais de leurs terres pour les donner aux Anglais protestants qui s'installent dans l'île catholique. Lorsqu'en 1649 Cromwell noie la révolte des Irlandais dans le sang, il n'a qu'une vingtaine d'années. Il ne renonce pas à sa foi catholique, devient prêtre puis évêque. Faussement accusé d'avoir favorisé la constitution d'une armée, il est condamné à mort en 1681 et meurt en pardonnant à ses accusateurs.
Le prénom Olivier vient du mot "oliva" qui signifie "olive" (étymologie latine).

Saint Jason, un martyr dont la vie est peu connue. Il aurait été évêque de Tarse en Cilicie et aurait évangélisé l'île de Chypre.
Le prénom Jason vient du mot "Iásôn" qui signifie "guérisseur" (étymologie grecque).
Dans la mythologie grecque, Jason est le fils d'Éson, roi d'Iolcos en Thessalie, et un descendant d'Éole. Il est connu pour sa quête de la Toison d'or avec les Argonautes et est l'un des principaux héros grecs vénéré à Athènes.

"Qui veut bon navet,
le sème en juillet "


cela s'est passé un 12 juillet :
12 juillet 1906 : La Cour de Cassation réhabilite Dreyfus
Onze ans après la dégradation publique du capitaine Alfred Dreyfus sous l'accusation d'espionnage, celui-ci est solennellement réhabilite par la Cour de Cassation de Paris, qui constate que « de l'accusation, rien ne tient debout ». Le 12 juillet 1906, le capitaine Alfred Dreyfus est acquitté des accusations de trahison après douze ans de complot judiciaire, qui donnera lieu également au célèbre « J’accuse…! » d’Emile Zola.

retour sur une histoire qui a ému et fait trembler toute la France !

Une condamnation sans histoire
L'affaire Dreyfus débute comme une banale affaire d'espionnage par la découverte, le 26 septembre 1894, d'un bordereau contenant des secrets militaires et adressé à l'ambassade allemande.

Le capitaine Alfred Dreyfus est très vite accusé d'en être l'auteur sur la foi d'une analyse graphologique truquée. Issu d'une riche famille israélite d'origine alsacienne, né le 10 octobre 1859 à Mulhouse, cet officier d'état-major est arrêté dès le 15 octobre 1894 sous l'inculpation de haute trahison. Il échappe à la guillotine en vertu d'une loi qui a aboli la peine de mort pour les crimes politiques.
Le 5 janvier 1895, le capitaine Alfred Dreyfus est solennellement dégradé dans la cour de l'École Militaire, à Paris. Il avait été condamné le 22 décembre 1894 au bagne à vie pour haute trahison. C'est ainsi qu'il part pour l'île du Diable, en Guyane.

Source: Externe

L'« Affaire Dreyfus » commence un an plus tard avec la révélation de son innocence. Elle va secouer l'opinion publique en France et dans le reste du monde pendant plusieurs décennies.
Personne en France ne doute alors de sa culpabilité... Personne sauf sa femme Lucie et son frère Mathieu qui vont remuer ciel et terre pour obtenir sa libération.

Le doute s'installe
Tout se corse en mars 1896. Le lieutenant-colonel Georges Picquart, qui dirige le service de renseignements, découvre que l'auteur du bordereau est en vérité le commandant Charles Walsin-Esterhazy. Ayant fait part de ses doutes au chef de l'état-major, il est réduit au silence par un limogeage en Tunisie.
En octobre 1896, le colonel Henry, des services secrets, désireux d'écarter les soupçons d'Esterhazy, produit un nouveau bordereau qui accable Dreyfus. On apprendra plus tard qu'il s'agit d'un faux document !

Entre temps, la famille du capitaine Dreyfus fait appel au journaliste Bernard-Lazare pour chercher des motifs de réviser le procès.

Enfin, le 14 novembre 1897, le sénateur de Strasbourg Auguste Scheurer-Kestner, lui aussi convaincu de l'innocence de Dreyfus, publie une lettre où il annonce des faits nouveaux. Le lendemain, Mathieu Dreyfus ne s'embarrasse pas de précautions et dénonce Esterhazy comme le véritable auteur du bordereau.

Le patriotisme contre les principes
Le 11 janvier 1898, Esterhazy, qui a lui-même demandé à être jugé, est acquitté par un conseil de guerre et c'est le lieutenant-colonel Georges Picquart qui fait les frais du procès. Accusé de faux, il est emprisonné et chassé de l'armée !

Source: Externe

À Paris, chacun prend parti et l'Affaire prend vite un tour politique :
– il y a d'un côté ceux qui considèrent qu'on ne transige pas avec les principes et que Dreyfus, comme tout citoyen a droit à un procès équitable ; ce sont les « dreyfusards ». Parmi eux beaucoup de pacifistes de gauche et des idéalistes de droite comme Charles Péguy.

– de l'autre côté, les « antidreyfusards » considèrent que l'intérêt national prime par-dessus les droits de la personne ; face à l' "ennemie héréditaire" (l'Allemagne), il n'est pas question de porter atteinte au moral de l'armée avec un procès en révision de Dreyfus, que celui-ci soit innocent ou pas ! L'origine israélite et bourgeoise de Dreyfus attise les passions et l'antisémitisme vient au secours d'un patriotisme dévoyé.

Le dénouement
Le 13 janvier 1898, coup de théâtre avec la publication d'un article incendiaire, intitulé "J'accuse..." et signé par le célèbre écrivain Émile Zola. Tout y est dit des mensonges et des compromissions des autorités. L'auteur doit s'exiler pour ne pas être emprisonné.
Le 31 août 1898, le colonel Henry, accusateur de Dreyfus se suicidera !
Mais il n'est plus possible au gouvernement d'en rester là. Dreyfus revient du bagne. Il est à nouveau jugé, le 10 septembre 1899 au procès de Rennes, et condamné à dix ans de prison et aussitôt grâcié, le 19 septembre 1899, par le Président de la République.
Le dénouement a lieu le 12 juillet 1906, la cour de Cassation innocente Dreyfus avec sa réhabilitation.
Alfred Dreyfus décédera le 12 juillet 1935 à Paris.

De l'Affaire à Israël
Parmi les nombreuses conséquences de l'Affaire Dreyfus en France et dans le monde, notons celle-ci :
Un jeune journaliste hongrois d'origine juive, Theodor Herzl, suit l'Affaire dès le premier procès de Dreyfus. Révolté par l'antisémitisme français, il en conclut à la nécessité de créer un État juif pour accueillir ses coreligionnaires et publie un livre pour les en convaincre. Israël est ainsi né de l'injustice faite à Dreyfus.

Source: Externe


(Mémoires - Pour Dreyfus, c’est le bagne - Télématin)
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Commentaires
J
Bonne journée à toi aussi ! et bon week-end à venir !
Répondre
C
Encore une page passionnante de notre Histoire !<br /> <br /> Bonne journée à toi !
Répondre
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