Vendredi 2 décembre - la catastrophe de Malpasset

Malgré ce que la vie nous apporte en tristesse, en drame, en souci, gardons un peu dans nos têtes une part de rêve et d'insouciance... c'est peu mais cela nous fait avancer...

Nous fêtons les Viviane, Vivienne, Aurélie !

Sainte Vivienne, jeune martyre de Rome. Ce prénom est dérivé du mot latin "vivius" qui signifie "vivant".

🌍 C'est la Journée Internationale pour l'Abolition de l'Esclavage

🖋 Le dicton du jour : "En décembre journée courte longue nuit, l'abeille se tait le jonc gémit"

📕 La citation du jour : "L’amour d’un père est plus haut que la montagne." Proverbe japonais

Celui de mon père est toujours aussi présent dans mon cœur même s'il n’est plus là depuis bien trop longtemps ; mais je gravis chaque jour le chemin jusqu'à lui pour partager ma journée, tout comme avec ma mère 💗

Cela s’est passé un 2 décembre :

2 décembre 1959 : Catastrophe de Malpasset

Le soir du 2 décembre 1959, un barrage se rompt à Malpasset, en amont de Fréjus, sur la côte méditerranéenne, entre Toulon et Nice. La ville est inondée et détruite par une vague de 40 mètres de haut. La catastrophe fait 423 morts et des milliers de sans-abri.

Il est 21h13, ce 2 décembre 1959, lorsque le barrage de Malpasset, construit cinq ans plus tôt, cède sous le poids de 49 millions de mètres cubes d'eau. En vingt et une minutes, un mur d'eau dévale la vallée du Reyran, jusqu'à Fréjus. Au rythme d'un train infernal, une vague de 50 mètres de hauteur enchaîne vingt creux, plus ou moins marqués. 50 millions de m3 d'eau qui balaient tout jusqu'à la mer en 25 minutes, faisant 423 morts, dont 135 enfants, 7 000 sinistrés sur 10 000 habitants !

L'immense vague de 50 mètres de haut, charriant du béton, des arbres et de la terre, contourne le promontoire sur lequel la vieille ville de Fréjus est bâtie, mais alentour c'est la désolation: habitations et fermes rasées, réseaux d'eau, électricité, téléphone détruits.

Le plan Orsec, plan d'organisation des secours, est déclenché dès l'annonce de la catastrophe. Au matin du 3 décembre 1959, pompiers, militaires et bénévoles partent à la recherche des corps, viennent au secours des sinistrés...

Dans les jours suivant la catastrophe, du ravitaillement est distribué, des aides d'urgence versées aux rescapés, les dons affluent du monde entier. Des vaccinations contre la typhoïde et une campagne de dératisation sont organisées. Dans un émouvant élan de solidarité, la France entière se mobilise aussitôt au secours des victimes. Des quêtes et des collectes de vêtements sont organisées à grande échelle dans les écoles. Européens et Américains se mobilisent également. Il s'agit de la première manifestation mondiale de solidarité.

Tout le monde s'interroge sur les causes de la rupture du barrage. Après des pluies torrentielles sur la région au début de la semaine, la cote d'alerte du barrage, inauguré cinq ans auparavant, venait d'être dépassée, et certains craignaient qu'il ne résiste pas. Quelques années plus tard, la justice relaxe les ingénieurs et membres de cabinets d'études poursuivis (arrêt de 1966 confirmé en cassation en 1967). Elle retient une "défaillance du terrain de fondation", couplée à "un piège préparé par la nature". Un arrêt du Conseil d'Etat clôt la procédure en 1971, blâmant "l'imprévisible nature" et une configuration géologique défavorable, pas suffisamment prise en compte.

Le barrage-voûte de Malpasset, destiné à l'irrigation et assis sur des roches instables, avait été conçu selon des normes moins draconiennes que les ouvrages hydroélectriques et n'aurait de ce fait pas résisté à des pluies diluviennes...

il y a quelques années, j'ai eu l'occasion d'aller sur le site du barrage de Malpasset ! l'endroit est empli d'émotion ! j'en garde un souvenir mêlé de tristesse et de colère !