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L'arche de Jackie
10 juillet 2019

Mercredi 10 juillet !

juillet

nous fêtons les Ulric, Ulrich, Numa

Saint Ulric, bénédictin fondateur de deux monastères : en Suisse à Rüggisberg et à Zell, dans la Forêt Noire.

Le prénom Numa est un prénom d'origine latine, indissociable de la fondation de Rome.
En effet, le deuxième roi légendaire de Rome, qui régna de 715 à 672 avant J.-C, s'appelait Numa Pompilius. Il est à l'origine de l'organisation religieuse de la cité ainsi que l'établissement du calendrier liturgique. Il est l'un des principaux fondateurs de la ville de Rome, et il recevait dans une grotte les conseils de la nymphe Égérie.
En France, c'est en Provence qu'il a continué d'être attribué, comme en témoigne le roman d'Alphonse Daudet, "Numa Roumestan", publié en 1881.

Numa Roumestan, sous-titré "Mœurs parisiennes" est un roman d'Alphonse Daudet paru en 1881, sous forme de feuilletons, avant une édition en volumes, que l'auteur dédie à sa femme.
Le livre s'ouvre dans les Arènes d'Aps-en-Provence : Numa Roumestan revient au pays en compagnie de sa femme Rosalie, charmée par la couleur locale, après vingt ans passés à Paris où il a fait des études de droit financés par un cabaretier avant de devenir un homme politique de premier plan. En faisant le portrait de cet homme et de cette réussite, Alphonse Daudet peint aussi un caractère vif, adepte des exagérations verbales, beau-parleur capable de persuader n'importe qui, et intriguant prêt à tout pour accéder au pouvoir.
Ne s'agit-il pas ici d'une caricature du tempérament méridional ? C'est en tout cas l'interprétation de Frédéric Mistral, ami de Daudet et comme lui écrivain provençal, qui fut blessé par ce roman.

Les premiers mots :
"Ce dimanche-là, un dimanche de juillet chauffé à blanc, il y avait, à l'occasion du concours régional, une grande fête de jour aux arènes d'Aps-en-Provence. Toute la ville était venue : les tisserands du Chemin-Neuf, l'aristocratie du quartier de la Calade, même du monde de Beaucaire."

Numa est devenu un prénom provençal que l'on retrouve aussi en Suisse : un des présidents de la confédération Numa Droz portait ce prénom que l'on retrouve dans beaucoup de grandes familles aristocratiques Suisses et Françaises.

"Pluie du dix juillet mouille sept fois du moissonneur le bonnet."

cela s'est passé un 10 juillet :
10 juillet 1947 : L'Exodus défie la loi anglaise
Le 10 juillet 1947, un vieux bateau panaméen (President Warfield) appareille du port languedocien de Sète avec à son bord 4551 juifs d'Europe centrale, rescapés des camps de la mort et dotés de passeports en règle.
Il va mettre en émoi toutes les chancelleries du monde occidental...

Exodus 47 - Provocation délibérée
En pleine mer, le bateau, qui a été affrété par l'organisation sioniste clandestine Haganah, change son nom pour celui d' "Yetzia Europa" ("Exode de l'Europe", plus connu dans sa version anglaise : "Exodus 47"). Il arbore le drapeau marqué de l'étoile de David et se dirige vers la Palestine, encore sous mandat britannique. Londres, sous la pression des Arabes, tente d'interdire le territoire aux immigrants juifs.

Fruit d'une provocation délibérée, l'Exodus 47 ne se cache pas. Il est arraisonné en vue des côtes palestiniennes par la marine britannique. Deux passagers et un membre d'équipage sont tués.
Dans le port de Haïfa, les autres passagers sont transférés sur trois bateaux cages et renvoyés vers le port français de Port-de-Bouc. Les autorités françaises refusent de les faire débarquer de force et la plupart des passagers choisissent de demeurer sur le bateau et d'entamer une grève de la faim malgré l'asile politique offert par Paris.
Au bout de trois semaines, craignant les réactions de l'opinion publique, les Britanniques redirigent les bateaux vers Hambourg, dans leur zone d'occupation en Allemagne. Ils débarquent les passagers les 8 et 9 septembre 1947 au prix de grandes violences et les dirigent vers des camps de personnes déplacées. Il s'ensuit des grèves de la faim et des révoltes dans les différents camps.

L'affaire suscite une immense émotion dans tout l'Occident et, comme le souhaitait la Haganah, elle va convaincre Londres de se sortir au plus vite du bourbier palestinien. Six mois plus tard sera fondé l'État d'Israël.

1947, l'Exodus quitte Sète...(Exodus, Aquarius... l'Histoire bégaie malheureusement. Chantal Lucibello, membre de la société d'études historiques de Sète, nous raconte ces deux journées du 10 et 11 juillet 1947 à Sète qui, indirectement, conduiront au partage de la Palestine.)

 

et bien sûr un film impressionnant et magnifique ! et une chanson...

"Exodus" est un film américain d'Otto Preminger sorti en 1960 (avec Paul Newman et Eva Marie Saint). Basé sur le roman homonyme de Leon Uris, il dépeint de façon assez libre les événements associés à la fondation de l'État d'Israël, à partir de l'aventure de l'Exodus jusqu'au vote du plan de partage de la Palestine et aux prémices de la guerre qui s'ensuit.
"En 1947, sur l'île de Chypre, des rescapés de l'Holocauste tentent de passer en Israël, et se heurtent à la tutelle anglaise en Palestine. Les organisations sionistes préparent alors une opération de grande ampleur afin de contourner le blocus britannique, et de précipiter les débats alors en cours à l'ONU sur le statut de ce territoire. Ari Ben Canaan prend le commandement du bateau, et une Américaine, Kitty Fremont, y prend place pour remplacer le médecin du bord. À leur arrivée en Palestine, Ben Canaan aide à faire échapper d'une prison britannique de nombreux membres d'une organisation sioniste rivale de la sienne. L'indépendance de deux États, un juif et un arabe, est peu après votée à l'ONU, mais Ben Canaan et sa compagne Kitty doivent faire face aux débuts de la guerre qui s'ensuit."

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