Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
L'arche de Jackie
15 janvier 2020

mercredi 15 janvier - Quand Beaumarchais a inspiré "Figaro"

janvier

nous fêtons les Rémi, Remy, Rachel !

Saint Rémi, évêque de Reims, mort en 530. Il est également fêté le 1er octobre au propre du diocèse de Reims. Il était un des conseillers du Roi Clovis le plus écouté et joua un grand rôle dans la conversion du peuple des Francs au Christ.

Rémi et Rémy ont pour origine latine "remigius" qui est dérivé de "remex" qui signifie "rameur".

Le prénom Rachel vient de l'hébreu "ra'hel" qui signifie "brebis".

"Le 15 janvier, Saint-Maur rejoint les chaudronniers."

cela s'est passé un 15 janvier :

15 janvier 1826 -  Première parution de l’hebdomadaire Le Figaro, devenu depuis un quotidien.

Un seul nom, mais plusieurs journaux.

Lorsque le 16 novembre 1866, Hyppolyte de Villemessant transforme Le Figaro en quotidien, le journal a alors derrière lui une longue histoire tourmentée.  A cette occasion le quotidien raconte dans ses colonnes l’histoire mouvementée du titre : ses nombreuses morts et renaissances jusqu’à son retour définitif en avril 1854.

Dès sa création, en à peine un an et demi, il change trois fois de propriétaires! Le premier Figaro (titre emprunté à Beaumarchais) fondé par Maurice Alhoy avec Etienne Arago, date du 15 janvier 1826.

Ils installent le journal au fond d’une impasse du boulevard Saint-Germain à Paris, dans un grenier. Et selon Hippolyte de Villemessant ils publient à petit tirage: "Ce qui nous fait supposer que le nombre des abonnés n'était pas considérable, c'est que Maurice Alhoy prenait un cabriolet pour distribuer sa feuille". Le journal littéraire et satirique s’affirme «non politique» pour avoir le droit de paraître, ce qui ne l’empêche pas ensuite de détourner la loi avec des allusions, calembours ou sans-entendus.

Mais en décembre de la même année, au bord de la faillite, il est racheté par Le Poitevin-Saint-Alme, qui le déplace dans une cave du boulevard Poissonnière. Six mois plus tard, le nouveau propriétaire revend à son tour Le Figaro à un certain Victor Bohain, qui pour assurer le succès et la force du journal satirique, préserve l’anonymat des rédacteurs, leur offrant ainsi une grande liberté d’esprit. Ce sont précisément les critiques politiques et les satires, sous la seconde Restauration et sous le régime de Louis-Philippe Ier, qui conduisent souvent le journal à sa perte.

Les morts et les baptêmes du titre se succèdent pendant un quart de siècle. Aussi au fil des années, Le Figaro conserve son article ou le perd, change de vignette, de citation, et de périodicité. Il est tantôt pamphlétaire, tantôt littéraire…

La vie du journal est en effet très chaotique jusqu’à ce qu’Hippolyte de Villemessant -secondé par son gendre Benoît Jouvin- le ressuscite définitivement le 2 avril 1854. L’ambition du rédacteur en chef est de traiter de l’actualité parisienne en dehors de toutes considérations politiques. Surtout il souhaite que «Le Figaro soit une arène ouverte et libre, ou, sans abdiquer leurs convictions personnelles, sans compromettre ni leur passé, ni leur avenir, puissent descendre et s’aborder courtoisement tous les écrivains de talents partis des points les plus divers».

Mais il faut attendre douze ans pour que de Villemessant puisse le rendre quotidien. Ce changement de périodicité s’accompagne de nouveautés: il est imprimé sur «du beau papier en caractères entièrement neufs», et un roman-feuilleton «La Vénus de Gordes» signé Adolphe Belot et Ernest Daudet est proposé dès le premier jour de sa transformation. Dans l’ours, on peut relever également la présence de personnalités de l’époque, tel Jules Vallès, ou de jeunes collaborateurs et futurs écrivains de renom. Il s’agit d’Alphonse Daudet chargé «d’article de genres», et d'Emile Zola pour les «études et portraits». Ce n’est qu’en 1867 que la politique prend le pas sur la littérature.

À l'occasion de cette évolution du Figaro Eugène Hatin -historien, biographe et journaliste- retrace, dans les colonnes du journal les 16 et 17 novembre 1866, l’histoire de la publication depuis sa création. Voici comment il raconte les annales du Figaro, ou plus exactement des Figaro, qui précédèrent celui de Villemessant.

figaro 1866

Publicité
Publicité
Commentaires
Newsletter
26 abonnés
Publicité
L'arche de Jackie
Archives
Pages
L'arche de Jackie
Visiteurs
Depuis la création 329 881
Publicité