Dimanche 20 septembre - c’est dans la poche...🩲

 

Nous fêtons les Jean-Charles, eustache, Davy !

Saint Jean-Charles, missionnaire au Tonkin, mort en martyr en 1837.

Le prénom Jean-Charles est composé du prénom "Jean" qui vient de l'Hébreu et signifie "Dieu a fait grâce" et du prénom "Charles", issu d'un mot germanique qui désigne la force virile.

• Gelée blanche de Saint-Eustache, grossit le raisin qui tache.

Cela s’est passé un 20 septembre  :

20  septembre 1913 : première apparition du slip !

Première apparition du slip en tant que sous-vêtement, dans la revue L’Illustration, après avoir été vendu depuis 1906 comme vêtement de sportifs dans le catalogue Manufrance.

Le mot « slip » apparaît pour la première fois sous son acception de sous-vêtement le 20 septembre 1913 dans la revue L'Illustration pour désigner "une culotte ou un caleçon très court".

En 1918 apparaît la marque "Petit Bateau", ainsi créée parce qu'elle fut la première à présenter des culottes sans jambe en coton écru blanc.

  

La marque "Jil" fait son apparition en 1927 et confectionne les premiers slips à poche. La marque s'attribue la paternité du slip avec une poche à ouverture sur le côté (slip kangourou).

 La célèbre marque américaine "Jockey" fait breveter en 1938 le slip à ouverture en forme de Y renversé qu'elle baptise "Y-front". Ce modèle, toujours vendu dans les pays anglo-saxons fera la gloire de sa marque.

La marque Petit Bateau propose en 1939 ses premiers sous-vêtements en couleur pouvant bouillir en machine. Petit Bateau lance également un modèle en pur coton blanc immaculé.

"Munsingwear" invente en 1944 le slip kangourou en forme de poche de kangourou (Kangaroo pouch). Un modèle qui perdure encore.

    

En 1960, la société "Éminence" lance le fameux modèle 108 slip à poche en côtes fines 100 % coton, accompagné d'une vaste campagne médiatique Éminence -première marque textile à concevoir une véritable stratégie marketing- devient dès lors leader du marché et crée la marque "Athéna" pour la distribution en grandes surfaces (les hypermarchés).

Histoire du sous-vêtement féminin 

Du Moyen-Âge jusqu’au XIXème siècle, les femmes ne portaient rien sous leur vêtements. D’après la bienséance, le seul sous-vêtement autorisé était la chemise de soie ou de toile, parfois ornée de dentelle d’Alençon, que l’on enfilait sous de multiples jupons.

Seuls les hommes avaient le droit de porter ce que l’on appelait une “culotte”, sorte de pantacourt couvrant les jambes de la ceinture jusqu’à mi-mollet. Il faut attendre le XIXème siècle pour que le pantalon de lingerie pour femme fasse son apparition en Angleterre, porté par des jeunes filles qui refusaient que leur intimité soit dévoilée pendant leurs exercices de gymnastique. Rapidement, avec le succès des crinolines - ces cages en métal sur lesquelles se superposaient différents jupons - le pantalon de lingerie s’impose. Froncé à la taille, avec des boutons, et descendant jusqu’au genou, il permettait d’éviter que les crinolines ne dévoilent impudiquement le sexe et les fesses des femmes à chaque fois qu’elles se penchaient... Sous-vêtement en vogue, ce pantalon de lingerie fut vite renommé “culotte” en référence au modèle similaire porté par ces messieurs. Pourtant, une différence de taille persiste entre les deux : si pour les hommes la culotte était fermée, pour les femmes, le modèle était fendu afin de faciliter la miction et les rapports sexuels. Ce n’est que vers 1910 que la culotte se ferme, enfin, et se raccourcit jusqu’aux cuisses, les robes devenant plus courtes et plus moulantes. Les femmes, les hommes et les enfants portent alors tous la même culotte tricotée en laine.

En 1918, Etienne Valton, fils du fondateur de la Bonneterie de Troyes, invente la culotte courte. C’est en entendant sa femme fredonnait la chanson « Maman les p’tits bateaux qui vont sur l’eau ont-ils des jambes ? » qu’il a l’idée géniale de raccourcir la culotte. Un coup de ciseaux révolutionnaire qui donne naissance à une culotte en coton bien plus pratique et confortable, sans jambes ni boutons et avec une ceinture élastique à la taille. Renommée Petit Bateau en 1920, l’entreprise connaît un succès florissant avec ce nouveau sous-vêtement appelé d’abord “article 400” puis rapidement rebaptisé “petite culotte”. Considéré comme une véritable seconde peau, la petite culotte recevra même le grand prix de l’Innovation lors de l’Exposition universelle de Paris en 1937.

Histoire du sous-vêtement masculin

Les Égyptiens portaient le « schenti », sorte de pagne à double pan dont certains modèles pouvaient déjà inspirer la forme du slip. Les Crétois le transposèrent définitivement à la manière d'un caleçon court, avec un devant triangulaire qui dégageait les cuisses. Des Gaulois, on sait seulement qu'ils portaient des braies, sortes de caleçons longs et amples.

Les Romains portaient en guise de sous-vêtement une sorte de pagne noué à la taille qu'ils appelaient « subligaculum » ou « licinum ».

Au Moyen-Age, le seul sous-vêtement était la chemise. Néanmoins, ceux qui montaient à cheval et les hommes en armes portaient des sous-vêtements. C'était soit pour protéger le fessier à une époque où la selle n'était pas encore au point, soit pour protéger le corps des parties contondantes de l'armure.

Au XIVe siècle, la mode évoluant, on se mit à coudre les chausses l'une à l'autre et adjoindre entre les deux parties du devant une « braye » couvrant l'ouverture des braies, et qui deviendra brayette, puis plus tard, braguette.

La braguette pourrait être l'ancêtre du slip à poche. Ce sont les Allemands qui donnèrent un essor particulier à cette traditionnelle pièce de tissus rectangulaire qui couvrait l'ouverture des hauts-de-chausses et qu'on fermait par des boutons, ou plus souvent par des aiguillettes, sortes de lacets passés dans des œillets qui empêchaient le pénis de se promener indûment à l'extérieur ! Le roi de France Charles IX qui la mis en valeur d'une façon bien originale : la pièce de tissu était rembourrée tant et si bien qu'elle prenait d'impressionnantes proportions...

La culotte est le vêtement de dessous que portent les Occidentaux, toutes classes sociales confondues. Apparue pour la première fois en 1515 pour les hommes, elle ressemble à un caleçon long flottant qui descend jusqu'aux genoux. Elle est à la fois sous-vêtement et vêtement du dessus. La culotte est fermée par plusieurs boutons avant 1730, puis par un « pont » plus ou moins important, elle est alors dite « bavaroise ».

Les premiers sous-vêtements masculins font leur apparition vers 1830, de forme très sobre, ils excluent toute ambition de séduction. Il s'agit plutôt de caleçons longs jusqu'aux chevilles pour recouvrir les chaussettes. Les établissements Valton proposeront un caleçon long Derby, porté parait-il par le maréchal Joffre, et dont la réclame annonçait un « véritable pantalon de cavalier sans couture »

Comments

[Jackie89]

Merci Magali 😘

[mag69]

Excellent cette documentation sur le slip, la culotte 👍