Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
L'arche de Jackie
16 novembre 2021

Mardi 16 novembre - Figaro, de Beaumarchais à la presse littéraire et politique

Front-copie

Nous fêtons les Marguerite et Matthieu !

Le prénom Marguerite est fêté deux fois dans l'année, le 16 octobre en l'honneur de Sainte Marguerite-Marie Alacoque mais aussi le 16 novembre en l'honneur de Sainte Marguerite d'Ecosse.

Fille d'un prince anglo-saxon chassé de son pays par Guillaume le Conquérant, Marguerite (ou Margaret) épouse le roi d'Ecosse Malcolm III en 1070. Elle introduit douceur et vertu dans son pays d'adoption.

🌍 C'est la Journée Internationale de la tolérance

🖋 Le dicton du jour : "Novembre par tous les temps, le bois dans la cheminée est flambant"

📕 La citation du jour : "La maladie fait trouver du plaisir dans la santé, le mal dans le bien, la famine dans l'abondance, l'épuisement dans le repos." Heraclite

Cela s'est passé un 16 novembre

16 novembre 1866 - Le Figaro passe en parution journalière.

Un seul nom, mais plusieurs journaux. Lorsque le 16 novembre 1866, Hippolyte de Villemessant transforme Le Figaro en quotidien, le journal a alors derrière lui une longue histoire tourmentée.

Dès sa création, en à peine un an et demi, il change trois fois de propriétaires !

Le premier Figaro (titre emprunté à Beaumarchais) fondé par Maurice Alhoy avec Etienne Arago, date du 15 janvier 1826. Ils installent le journal au fond d’une impasse du boulevard Saint-Germain à Paris, dans un grenier. Et selon Hippolyte de Villemessant ils publient à petit tirage : "Ce qui nous fait supposer que le nombre des abonnés n'était pas considérable, c'est que Maurice Alhoy prenait un cabriolet pour distribuer sa feuille".

Le journal littéraire et satirique s’affirme "non politique" pour avoir le droit de paraître, ce qui ne l’empêche pas ensuite de détourner la loi avec des allusions, calembours ou sans-entendus. Mais en décembre de la même année, au bord de la faillite, il est racheté par Auguste Le Poitevin-Saint-Alme (ou de l'Egreville selon les pseudos qu'il utilisait), qui le déplace dans une cave du boulevard Poissonnière.

Six mois plus tard, le nouveau propriétaire revend à son tour Le Figaro à un certain Victor Bohain, qui pour assurer le succès et la force du journal satirique, préserve l’anonymat des rédacteurs, leur offrant ainsi une grande liberté d’esprit. Ce sont précisément les critiques politiques et les satires, sous la seconde Restauration et sous le régime de Louis-Philippe Ier, qui conduisent souvent le journal à sa perte.

Les morts et les baptêmes du titre se succèdent pendant un quart de siècle. Aussi au fil des années, Le Figaro conserve son article ou le perd, change de vignette, de citation, et de périodicité. Il est tantôt pamphlétaire, tantôt littéraire…

La vie du journal est en effet très chaotique jusqu’à ce qu’Hippolyte de Villemessant -secondé par son gendre Benoît Jouvin- le ressuscite définitivement le 2 avril 1854. L’ambition du rédacteur en chef est de traiter de l’actualité parisienne en dehors de toutes considérations politiques. Surtout il souhaite que "Le Figaro soit une arène ouverte et libre, ou, sans abdiquer leurs convictions personnelles, sans compromettre ni leur passé, ni leur avenir, puissent descendre et s’aborder courtoisement tous les écrivains de talents partis des points les plus divers".

Mais il faut attendre douze ans pour que de Villemessant puisse le rendre quotidien. Ce changement de périodicité s’accompagne de nouveautés : il est imprimé sur "du beau papier en caractères entièrement neufs", et un roman-feuilleton, "La Vénus de Gordes" signé Adolphe Belot et Ernest Daudet, est proposé dès le premier jour de sa transformation. On peut relever également la présence de personnalités de l’époque, tel Jules Vallès, ou de jeunes collaborateurs et futurs écrivains de renom. Il s’agit d'Alphonse Daudet chargé "d’article de genres", et d'Emile Zola pour les "études et portraits". Ce n’est qu’en 1867 que la politique prend le pas sur la littérature.

Capture d’écran 2021-11-16 100520


Publicité
Publicité
Commentaires
M
Tel le phénix, il renait à chaque tourment
Répondre
Newsletter
25 abonnés
Publicité
L'arche de Jackie
Archives
Pages
L'arche de Jackie
Visiteurs
Depuis la création 329 492
Publicité