Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
L'arche de Jackie
28 juillet 2019

Dimanche 28 juillet !

juillet

nous fêtons les Samson, Nazaire !

Saint Samson, évêque de Dol en Bretagne, mort en 565. Gallois d'origine, il vécut en Irlande et fut disciple de Saint Patrick avant de venir en Bretagne armoricaine et de fonder les monastères de Pental et de Dol-de-Bretagne.
Le prénom Samson nous est connu également par la célèbre histoire de Samson et Dalila, racontée dans l'Ancien Testament. Samson est un Juif d'une force hors du commun. Il lutte pour l'indépendance de son peuple, qui est alors sous la domination des Philistins. Les princes philistins lui envoient Dalila afin qu'elle le séduise et lui fasse révéler le secret de sa force prodigieuse. Harcelé par Dalila, Samson finit par lui révéler que sa puissance réside dans ses cheveux. Après lui avoir coupé les cheveux, Dalila le livre alors aux Philistins.
Le prénom Samson vient du mot "shemesh" qui signifie "soleil" (étymologie hébraïque).

Saint Nazaire, martyr à Milan.

"Si le jour de Saint Samson,
le pinson boit au buisson,
l'amour peut chanter sa chanson "


cela s'est passé un 28 juillet :

28 juillet 1816 - Naissance de Jean-Baptiste Victor Théophile Roussel à Saint-Chély-d'Apcher en Lozère
Fils de Jean-Baptiste Paulin Roussel, docteur en médecine, et de Céline Augustine Gaillardon, il fait ses études à l'école des Frères. Par tradition familiale, ses parents l'inscrivent au collège Stanislas de Paris, où il entre à l'âge de treize ans.

Dès 1841, il réalise une étude biographique sur un Lozérien célèbre : Guillaume de Grimoard (pape en 1362 sous le nom d'Urbain V), ce qui lui vaut l'éloge de l'Académie des inscriptions et belles-lettres ainsi qu'une médaille d'or. La même année, il est reçu interne des hôpitaux de Paris à vingt-quatre ans. C'est à la Salpêtrière puis à l'hôpital Saint-Louis qu'il poursuit avec brio sa thèse de doctorat en médecine et découvre un cas de pellagre propre à l'Italie et à l'Espagne.

De 1842 à 1895, il rédige plusieurs ouvrages à la suite de ses recherches médicales et a pour ami Claude Bernard. Il entreprend un voyage d'études dans le Sud-Ouest, à Toulouse et en Espagne, pour mieux comprendre ce terrible fléau qu'est la pellagre.

De retour en Lozère, Théophile Roussel est élu député à trente-trois ans ; il épouse Élisa d'Estrehan à Saint-Chély d'Apcher. Le couple s'installe à Orfeuillette ; il transforme sa propriété en magnifique château. Ils ont une fille prénommée Jeanne.
Théophile Roussel exerce la profession de médecin de campagne tout en continuant ses recherches sur la pellagre.

Il est successivement conseiller général et président du conseil général de la Lozère. En 1860, il a une importante activité parlementaire : député de la Lozère, il fait adopter une loi en 1873 contre l'alcoolisme.
Président de la société protectrice de l'enfance, il fait voter la loi dite "Roussel" de protection de l'enfance, adoptée le 23 décembre 1874 ;


La loi Roussel établit la surveillance de l'autorité publique de tout enfant de moins de deux ans, placé, moyennant salaire, en nourrice.
L'industrie nourricière a donné lieu à une réglementation minutieuse. Au 18ème siècle, une abondante législation émanant du Roi, du Parlement ou du Lieutenant Général de la Police fut rassemblée dans le Code des Nourrices publié, à Paris en 1781. Il prescrivait notamment, "pour les nourrices venant quérir un nourrisson", d'avoir un certificat du curé (qui était officier d'état civil) constatant l'âge de la nourrice et indiquant si elle était chargée d'autres nourrissons, la défense d'avoir en même temps deux nourrissons, ainsi que la visite de la nourrice et du nourrisson par le médecin de police pour les préserver de toute maladie contagieuse. Mais ce code tomba en complète désuétude et n'eut bientôt plus aucune action. Cependant une effrayante mortalité atteignait les enfants mis en nourrice

Il est également promoteur de la loi de 1889 sur la déchéance paternelle. Par ailleurs, il fonde la "Société Générale des Prisons", pour améliorer le régime pénitentiaire des plus jeunes détenus.

Jusqu'à sa mort il est un homme du consensus, prêt à accueillir toutes les voix pour faire passer les textes de protection de l'enfance qu'il ne cessa de proposer. Élu en 1876, il est, lors de la crise du 16 mai 1877 l'un des signataires du manifeste des 363. De nouveau élu en octobre 1877, il est ensuite élu sénateur sous Mac-Mahon et sera reconduit par deux fois dans ce mandat (1879-1897).

Il entre à l'académie de médecine en 1872 et à l'Académie des sciences morales et politiques en 1891. Il meurt dans son château d'Orfeuillette à l'âge de quatre-vingt-sept ans. Il lègue à sa ville natale sa maison paternelle, devenue mairie, sa bibliothèque de cinq mille volumes et une somme importante permettant l'édification de ce qui est aujourd'hui appelé l'hôpital-hospice Théophile-Roussel.

Publicité
Publicité
Commentaires
Newsletter
25 abonnés
Publicité
L'arche de Jackie
Archives
Pages
L'arche de Jackie
Visiteurs
Depuis la création 329 492
Publicité