dimanche 26 avril - un petit macaron amiénois qui a traversé les générations

nous fêtons les Alda, Aldo, Alida !

Bienheureuse Alda, noble de Sienne en Toscane, morte en 1309 après une vie de bonté, de soins aux malades.
Le prénom Alda vient du mot "adal" qui signifie "noble" (étymologie germanique).

"Ne crois point que l'hiver soit passé sans retour, quand la lune d'avril n'a pas fini son tour"

cela s'est passé un 26 avril :
26 avril 1909 - Naissance de Jean Trogneux (confiseur français)
Jean Trogneux est né le 26 avril 1909 à Amiens, fils d'Arthur Étienne Jean Baptiste Trogneux, pâtissier à Amiens, et de Marguerite Charlier. Son grand-père Jean Baptiste Trogneux (1852-1911) était également pâtissier à Amiens.
Le 26 septembre 1931 à Amiens, il épouse Simone Marie Madeleine Pujol. De ce mariage naissent cinq enfants dont Jean Claude en 1933 et... Brigitte en 1953 (qui deviendra outre professeur, la "première dame" quelques années plus tard, mais ce n'est pas ce qui nous intéresse...)
Artisan chocolatier et confiseur, il reprend l'entreprise fondée par son grand-père paternel en 1872 à Amiens. 
Il meurt le 15 janvier 1994 à Amiens.

Depuis 1872, la maison Trogneux enchante les papilles des petits et grands avec l'ensemble de sa gamme de macarons et chocolats et sa sélection des meilleurs spécialités régionales.


Le premier Jean-Baptiste Trogneux était boulanger pâtissier. Il s'est installé en 1872 au centre-ville d'Amiens, dans le quartier Gambetta-Delambre-Duméril (où se trouve la confiserie actuelle) il réalise soufflés et entremets. Plus tard, il proposera également les fameux "macarons d'Amiens" qui firent en partie la renommée de la famille.
La deuxième génération poursuit l'œuvre du fondateur, agrandit la boutique. 
La troisième génération, celle de Jean, deuxième du nom, connaît la guerre et la destruction.
Après la 4^ème génération, vient le tour de Jean-Alexandre Trogneux. Jean-Baptiste arrive en 2019.


On peut se demander si, dans la famille Trogneux, la passion pour le chocolat ne se transmettrait pas génétiquement.

Depuis cinq générations, les "Jean" perpétuent le savoir-faire de leurs aïeux, en ajoutant leur petite touche personnelle ; Jean-Alexandre Trogneux, 55 ans, a repris les rênes de l'entreprise familiale qui compte aujourd'hui sept boutiques au nord de Paris (Amiens, Arras, Lille et Saint-Quentin) et brasse annuellement 45 tonnes de chocolat et 18 tonnes d'amandes.

Outre sa spécialité phare : le macaron d'Amiens, la maison Trogneux propose une sélection de chocolats traditionnels et plus moderne comme l'Ichoc (smartphone en chocolat) "Nous surfons sur les tendances culturelles, économiques ou les modes gustatives" indique Jean-Alexandre Trogneux. Qui écrira la suite de l'histoire Trogneux ? Son fils Jean-Baptiste, 24 ans, ou sa fille, Margaux, 21 ans ? Car, après tout, le chocolat n'est pas qu'une affaire d'hommes.
L'assortiment de chocolats Jean Trogneux est une sélection des meilleures provenances de fèves de Cacao : tablettes, ballotin parmi une sélection de 30 de pralinés, feuilletés, gianduja, pâte d'amandes, ganaches, pâte de noisettes et amandes.

Ce subtil mélange est à l'origine de la réputation de la maison Jean Trogneux depuis 5 générations.

Spécialité d'Amiens depuis le 16ème siècle, le Macaron d'Amiens est à l'origine de la réputation de la maison. Il fut introduit par Catherine de Médicis, il connait toujours un prestigieux succès et a obtenu en 1992 le grand prix de la meilleure spécialité régionale au salon international Intersuc de Paris.
La recette, composée uniquement de produits naturels, n'a pas changée depuis 1872 : amandes Valencias, sucre, miel, blanc d'oeufs, huile d'amande douce et amandes amères (sans conservateur ni colorant).