La vie est parfois un éternel recommencement 😷
Les mondes changent, évoluent plus ou moins ! Mais en fait, c’est un éternel recommencement et les erreurs du passé devraient nous faire réfléchir ! 😷
plus ça change... plus c’est pareil... ces photos en noir et blanc en témoignent !
En 1918-19, la grippe « espagnole » a tué entre 2,5 et 5 % de la population mondiale (entre 30 et 50 millions de morts).
La pandémie de 1918 s’est singularisée à la fois par l’extrême pathogénicité de la souche A (H1N1), mais aussi par la tranche d’âge de ses victimes, les 20-35 ans, phénomènes qui ne se sont jamais répétés jusqu’ici. Un part importante de la mortalité est à mettre au compte des complications. En France comme ailleurs, la réponse a souffert d’une désorganisation extrême. Les moyens médicaux étant réquisitionnés par l’armée, la population civile a bien souvent manqué de tout : lits, médecins, infirmières, ambulances. En l’absence de traitement préventif ou curatif, les autorités ne pouvaient de toute façon que demeurer impuissantes à juguler la transmission grâce aux méthodes de santé publique (restrictions d’activités, isolement des malades).
Plus que la guerre elle-même, les historiens accusent aujourd’hui la très forte croissance des communications par rail et par mer entre les cinq continents, entre le front et l’arrière, croissance encore accélérée par les hostilités. La multiplication des transports en tout sens a provoqué une sorte d’« égalisation bactérienne » entre catégories sociales et régions du monde.