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L'arche de Jackie
20 décembre 2020

Dimanche 20 décembre - "la vie est belle " 🎬

decembre

 

Nous fêtons les Théophile, Zénon, Abraham !

Saint Théophile et Saint Zénon étaient des soldats qui se sont opposés aux juges qui torturaient les chrétiens. 

🖋 Le dicton du jour : "Au vingt de Noël, les jours rallongent d’un pas d’hirondelle"

📕 La citation du jour : "On reconnaît le bonheur au bruit qu’il fait quand il s’en va." Jacques Prévert

 Cela s'est passé un 20 décembre  : 

20 décembre 1946 : avant-première à New York du film de Frank Capra « It’s A Wonderful Life » (« La vie est belle »)
"La vie est belle" (It's a Wonderful Life) est un film américain de Frank Capra sorti en 1946. Ce film est considéré comme un grand classique du cinéma américain. Il est régulièrement rediffusé à la période de Noël par les chaînes de télévision américaine.

J'aimerais que la télévision française nous le propose cette année... cela nous changerait des téléfilms un peu "neu neu" dont on nous inonde en cette période... peut-être que le Père Noël m'entendra !

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"La vie est belle" est bien un chef-d'oeuvre : Le soir de Noël 1945, Georges Bailey, père de famille, est désespéré, il vient d'égarer une énorme somme d'argent appartenant à sa société. C'est la faillite ! Et il songe à mettre fin à ses jours... Mais Clarence, un ange, va descendre sur Terre pour l'empêcher de le faire. Un conte qui n'est pas aussi désuet qu'il n'y paraît et qui donne chaud au coeur.

 "La vie est belle" - James Stewart, Donna Reed, Lionel Barrymore, Thomas Mitchell, Henry Travers

 présentation du film (Ciné Passion)

 James Stewart, un Américain pas si tranquille

James Stewart naît le 29 mai 1906 en Pennsylvanie. Il poursuit de brillantes études d’architecture à la prestigieuse université de Princeton où il rencontre Henry Fonda. C’est pourtant sur les planches de Broadway qu’il entame sa carrière avant d’être demandé à Hollywood où il tourne Vous ne l’emporterez pas avec vous de Frank Capra. En 1940, il s’engage dans l’armée de l’air et participe à une vingtaine de missions de bombardement. Après la guerre, il demeure réserviste et devient général de division en 1959.

Le héros de guerre ne quitte pourtant pas les écrans et revient au cinéma dès 1946. Il incarne le rôle principal de La Vie est Belle de son ami Capra et décroche l’Oscar du meilleur acteur. James choisit des rôles qui lui ressemblent et s’attache à jouer des héros ou les défenseurs d’une cause. Il interprète de nombreux pilotes (L’Odyssée de Charles Lindbergh ou encore Le Vol du Phénix) mais devient également l’un des acteurs préférés de Hitchcock. James est ainsi le personnage torturé par le vertige de Sueurs froides et le voyeur de Fenêtre sur cour. Il s’illustre également en tant qu’avocat bégayant dans le film noir Autopsie d’un meurtre de Preminger. James reçoit un Oscar d’honneur pour l’ensemble de sa carrière, remis par son complice de toujours Cary Grant.

Côté vie privée, l’acteur a su rester discret. Il a eu deux fils d’un premier mariage, dont l’un a été porté disparu pendant la guerre du Vietnam. En 1949, il épouse la mannequin Gloria Hatrick McLean dont il eut des jumelles et qu’il chérit jusqu’à sa mort, en 1997.

James Stewart fait partie de mes acteurs américains fétiches par mon amour des films d’Hitchcock. 

Donna Reed 

Donna Belle Mullenger est née le 27 janvier 1921, à Denison, Iowa.

Elle est l'aînée d'une famille de cinq enfants. Son élection comme «Reine du Campus» de son lycée à 16 ans lui vaut de faire la une du Los Angeles Times. Sa grande beauté attire alors l'attention de nombreux agents et responsables de studios. Une belle carrière d'actrice démarre.

L'agence Feldman Blum engage la jeune Donna Reed et, après un essai pour le cinéma satisfaisant, la MGM lui propose un contrat. Elle fait des débuts remarqués au cinéma, en 1941, avec des seconds rôles comme dans le thriller "L’ombre de l’Introuvable" (1941) avec William Powell et Myrna Loy, ou dans la comédie musicale "Débuts à Broadway" (1940) mettant en vedette Mickey Rooney et Judy Garland. Peu de temps après, elle décroche une succession de rôles de plus en plus importants dans des films grand public, tels que "Calling Dr  Gillespie" (1942) et "See Here Private Hargrove" (1944). En 1945, elle se distingue dans l'adaptation cinématographique du roman d'Oscar Wilde "Le portrait de Dorian Gray" (1944), succès du box-office malgré des critiques mitigées.

Après plusieurs années passées aux studios MGM, associée au jeune premier Robert Walker ou dirigée par John Ford, Donna Reed est prêtée à Liberty Films pour "la vie est belle" (1946). Devenu depuis un classique de Noël aux USA, et où Reed joue le rôle de l'épouse de James Stewart, ce film n'obtient pourtant qu'un succès d'estime au box-office. Dans le suivant elle doit rivaliser avec Lana Turner. Puis elle partage la vedette de films mineurs avec Alan Ladd ou John Derek, joue avec Randolph Scott dans un western et John Wayne dans une comédie dramatique et sportive, s'essaie même au film de pirates avec "Le Pirate des sept mers" (1953).

L'actrice connaît alors une relative traversée du désert de plusieurs années. Cependant, en 1953, elle fait un retour remarqué lorsqu'elle est choisie pour le rôle d'Anna dans Tant qu'il y aura des hommes. Mettant en vedette des acteurs talentueux tels Burt Lancaster, Montgomery Clift, Deborah Kerr et Frank Sinatra, le film remportera 8 Oscars, dont celui de meilleur second rôle féminin pour elle.

Donna tourne ensuite une comédie avec Jerry Lewis et Dean Martin, un thriller avec Dana Andrews, revient au western pour "Bataille sans merci" (1953) de Raoul Walsh face à Rock Hudson, et "Coup de fouet en retour" (1956) de John Sturges au côté de Richard Widmark. Avec Elizabeth Taylor, elle participe à "La dernière fois que j’ai vu Paris " (1954) réalisé par Richard Brooks d'après F. Scott Fitzgerald. Elle interprète ensuite Sacagawea face à Charlton Heston dans la superproduction "Horizons lointains" (1955), et l'épouse de Benny Goodman dans un biopic. Son film "La Rançon" (1956) fera l'objet d'un remake avec Mel Gibson et Rene Russo. Mais dès 1958 le policier "Le crime" (1957) avec Stewart Granger, blacklisté à Hollywood, la classe dans les has been.

En dépit de son Oscar, la carrière de Donna Reed ne décolle pas vraiment. Apparue seulement à quatre reprises dans des épisodes de séries télévisées jusque là, décide de lancer sa propre société de production avec son mari Tony Owens, les Productions Todon, et le «Donna Reed Show» (La famille Stone, 1958-66), une sitcom familiale où l'actrice incarne la mère-type des banlieues nord-américaines. La série durera huit années, durant lesquelles elle sera nommée quatre fois aux Emmy Awards.

Après cette populaire série à la chaîne ABC, Donna Reed prend ses distances, n'apparaissant plus que dans un film sombré dans l'oubli, deux téléfilms dont elle tient la vedette, et deux épisodes de «La croisière s'amuse» où figure également Gene Kelly. En 1984 pourtant, elle signe un contrat de trois ans pour le rôle de Miss Ellie dans la très populaire série Dallas. Mais après une saison seulement, elle est congédiée sans ménagement de l'émission à succès.

Le 14 janvier 1986, à Beverly Hills, Los Angeles, Californie. elle succombe à un cancer du pancréas. Elle est enterrée au cimetière de Westwood Village Memorial Park à Los Angeles

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