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L'arche de Jackie
5 février 2021

Vendredi 5 février - Madame de Sévigné 📜

fevrier

 

Nous fêtons les Agathe !

Agathe fut martyrisée en Sicile, au IIIe siècle, sur ordre d'un juge qu'elle avait éconduit. D'après la légende, elle eût les deux seins coupés. Elle est vénérée à Catane, qu'elle protégea d'une éruption de l'Etna. Elle est la patronne de l'île de Malte et... des nourrices.

🖋 Le dicton du jour : "Pour la Sainte Agathe, chante l'alouette"

📕 La citation du jour : "Ne laissez jamais le temps au temps. Il en profite." Jean Amadou

Cela s’est passé un 5 février :

5 février 1626 - naissance de Marie de Sévigné

Marie de Rabutin-Chantal, marquise de Sévigné, est née le 5 février 1626 à Paris. Orpheline en 1633, car son père Celse-Bénigne de Rabutin (1596-1627), baron de Chantal, meurt lors du siège de La Rochelle, où sa mère Marie de Coulanges, née en 1603, le rejoint dès 1633. Sa grand-mère paternelle était sainte Jeanne de Chantal, fondatrice de l'ordre de la Visitation.

Marie de Rabutin-Chantal coule néanmoins une jeunesse choyée et heureuse, d'abord chez son grand-père, Philippe de Coulanges, puis, après sa mort en 1636, chez le fils aîné de celui-ci, l'abbé Christophe de Coulanges. Elle a pour cousin germain le chansonnier Philippe-Emmanuel Coulanges, époux de Marie-Angélique de Coulanges, également épistolière de renom.

Une solide éducation lui vaut une connaissance parfaite de l'italien, assez bonne du latin, et des notions d'espagnol.

En 1644, elle épouse Henri, baron de Sévigné, dit le marquis de Sévigné (1623-1651). Elle devient veuve à vingt-cinq ans en 1651, quand son époux est tué lors d'un duel contre Miossens, chevalier d'Albret pour les beaux yeux de Madame de Gondran, sa maîtresse.

Elle semble avoir mené ensuite une vie très convenable malgré les insinuations de son propre cousin Roger de Rabutin, dit Bussy-Rabutin, dans son Histoire amoureuse des Gaules.

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Sa fille épousa le comte de Grignan, que la charge de lieutenant-général retenait en Provence. La marquise y fit de longs séjours très agréables.

Entre 1671 à 1696, elle écrivit à sa fille quelques 1 500 lettres qui relatent par le menu les petits et grands évènements du royaume et les rumeurs de la cour dans un style vif et élégant. L'auteure disait « laisser trotter sa plume la bride sur le cou ». Ses lettres n'avaient rien de confidentiel mais circulaient dans les salons.

La correspondance de Madame de Sévigné avec sa fille, Madame de Grignan, s'effectua à peu près pendant trente ans en lui écrivant chaque semaine trois à quatre lettres. Les lettres de Madame de Sévigné firent d'abord l'objet d'une première édition clandestine en 1725, comprenant 28 lettres ou extraits de lettres. Cette première édition fut suivie de deux autres, en 1726. Pauline de Simiane, petite-fille de l'intéressée, décida alors de faire publier officiellement la correspondance de sa grand-mère. Elle confie ce soin à un éditeur d'Aix-en-Provence, Denis-Marius Perrin. Celui-ci publie 614 lettres en 1734-1737, puis 772 en 1754. Les lettres ont été remaniées et sélectionnées suivant les instructions de Madame de Simiane : toutes celles touchant de trop près à la famille, ou celles dont le niveau littéraire paraissait médiocre, furent supprimées. Les lettres restantes ont souvent fait l'objet de réécritures pour suivre le goût du jour.

La question de l'authenticité se pose donc de manière cruciale pour ces lettres. Sur les 1 120 connues, seuls 15% proviennent des autographes, lesquels ont été presque totalement détruits après usage. Néanmoins, en 1873, un lot de copies manuscrites, d'après les autographes, a été retrouvé chez un antiquaire. Il couvre environ la moitié des lettres adressées à Madame de Grignan.

Elle meurt le 17 avril 1696 à Grignan

 

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