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L'arche de Jackie
1 mars 2022

Mardi 1er mars - valses et sonates de Chopin đŸŽŒ

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Nous fĂȘtons les Albin, Aubin,  Jonathan !

Saint Aubin, ÉvĂȘque d'Angers, mort en 550. Moine prĂšs de GuĂ©rande, Aubin devint Ă©vĂȘque d'Angers en 529. Il se signala par ses dĂ©nonciations de l'inceste qui Ă©tait, paraĂźt-il, pratique courante parmi les guerriers francs de l'Ă©poque mĂ©rovingienne.

Le prénom Albin vient du mot latin "albunus;" qui signifie "blanc".

Jonathan, fils de SaĂŒl et ami de David dans l'Ancien Testament. Le prĂ©nom Jonathan signifie "Dieu donne" (Ă©tymologie hebraĂŻque).

🖋 Le dicton du jour : "Quand il pleut Ă  la Saint Aubin, n'as ni paille, ni foin, ni grain"

📕 La citation du jour : "Il est des Ăąmes que Dieu lui-mĂȘme ne pourrait sauver, dut-il se mettre Ă  genoux et prier pour elles." Emil Michel Cioran

1er mars, un nouveau mois qui reste pour moi un jour de souvenir et de tristesse... mais la vie continue... 💞

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Cela s'est passé un 1er mars

1er mars 1810 - naissance de FrĂ©dĂ©ric Chopin

FrĂ©dĂ©ric Chopin est nĂ© le 1er mars 1810 Ă  Zelazowa-Wola (Pologne) d’un pĂšre français, Nicolas Chopin, Ă©migrĂ© en Pologne, et d’une mĂšre aristocrate polonaise, Justyna Krzyzanowska, passa la plus grande partie de sa jeunesse Ă  Varsovie.

Enfant prĂ©coce, il prend des cours de piano dĂšs l’ñge de six ans, et donne son premier concert Ă  huit ans. Mais contrairement au pĂšre de Mozart, Nicolas Chopin ne tire aucun revenu des reprĂ©sentations de son fils et favorise une Ă©ducation Ă©quilibrĂ©e et Ă©panouissante pour le jeune FrĂ©dĂ©ric. Il est alors un adolescent plein de vie, gai et un brin moqueur, bien loin de l’image de l’artiste tourmentĂ© et triste que la postĂ©ritĂ© retiendra de lui.

En 1826, Chopin s’inscrit au conservatoire de Varsovie pour terminer sa formation. Il en ressort sĂ»r de lui et avec de nombreuses compositions.

Le jeune musicien fait alors un sĂ©jour Ă  Berlin durant lequel il entend notamment les Ɠuvres de GlĂŒck, de Mozart, et nombre d’Ɠuvres contemporaines comme celles de Spontini, PaĂ«r, Auber, Kurpinski et Jozef Elsner. Il dĂ©couvre Ă©galement de nouveaux interprĂštes : le violoniste Karol Lipinski ou encore le pianiste virtuose Aleksander Rembielinski.

En 1830, aprĂšs ĂȘtre allĂ© Ă  Vienne, Chopin arrive dans un Paris en pleine Ă©bullition rĂ©volutionnaire. Dans le mĂȘme temps, les Polonais se soulĂšvent eux-mĂȘmes contre l’occupant russe et les rĂ©publicains français organisent des manifestations de soutien Ă  la cause polonaise
 Commence ainsi vĂ©ritablement sa vie d’exilĂ©. 

Pianiste prodige, Chopin prend alors part Ă  la vie mondaine, donne des leçons de piano aux Ă©pouses et aux enfants de toute l’aristocratie parisienne et joue dans les salons les plus renommĂ©s, et se prend de passion pour le bel canto. Il va y puiser l'essentiel de son inspiration.

C’est Ă©galement Ă  Paris qu’il rencontre George Sand , qui sera sa compagne jusqu’en 1847. Durant ses annĂ©es avec l'Ă©crivaine, il passera ses Ă©tĂ©s dans son domaine de Nohant et composera Ă©normĂ©ment. 

Ses amis EugĂšne Delacroix et George Sand qualifient de"Note bleue" son toucher musical en demi-teinte...

Mais la santĂ© de Chopin est extrĂȘmement fragile : toujours faible et malade, il donne un dernier concert triomphal Ă  Paris le 16 fĂ©vrier 1848, avant de partir Ă  Londres. Le climat londonien lui est alors insupportable et son Ă©tat s’aggrave de maniĂšre consĂ©quente. Il meurt le 17 octobre 1849, Ă  l’ñge de trente-neuf ans, 12, place VendĂŽme Ă  Paris.

Mort prĂ©maturĂ©ment, il reste cependant le symbole le plus attachant des liens qui unissent la France et la Pologne. Son corps repose au PĂšre Lachaise, Ă  Paris, mais son coeur, selon ses derniĂšres volontĂ©s, est incrustĂ© dans un pilier de l'Ă©glise Sainte-Croix de Varsovie.

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Des Ɠuvres magistrales

- une Valse magnifique...

- Une « Valse de l’adieu » pour un amour perdu, dont il conserve les lettres sa vie durant

De passage Ă  Dresde cette mĂȘme annĂ©e 1835, Chopin renoue avec les frĂšres WodziƄski, que ses parents hĂ©bergeaient lorsqu’il habitait Ă  Varsovie et qui ont dĂ» eux aussi s’exiler. Il tombe sous le charme de leur sƓur de seize ans, Maria. On parle de fiançailles, mais la jeune fille rompt leur engagement quelques temps plus tard. Est-ce la jeunesse de leur fille, le peu de stabilitĂ© financiĂšre qu’offre la carriĂšre du compositeur, ou les premiers signes de la tuberculose, qui pousse les parents Ă  la faire se rĂ©tracter ? Chopin regroupe les lettres de son amour perdu dans une enveloppe sur laquelle il Ă©crit « Moja bieda Â» (mon malheur). Il les conservera toute sa vie. La Valse op.69 n°1, surnommĂ©e â€œvalse de l’adieu” et Ă©crite pour Maria, ne sera publiĂ©e qu’aprĂšs sa mort


- Construite autour de sa Marche funĂšbre, la Sonate pour piano n°2 de Chopin se dĂ©roule dans la tonalitĂ© sombre de si bĂ©mol mineur. Les atmosphĂšres se succĂšdent, angoissantes ou apaisĂ©es. Quelle tempĂȘte intĂ©rieure nous livre ici le compositeur ? Chopin a souffert pendant des annĂ©es de la tuberculose, et l’exil forcĂ© loin de sa Pologne natale l’a souvent rendu mĂ©lancolique. Mais, comme toujours, son gĂ©nie transcende ses douleurs personnelles pour nous livrer un chef-d’oeuvre universel.

La 2Ăšme Sonate pour piano vient sous la plume de Chopin lors d’un sĂ©jour Ă  Nohant

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