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L'arche de Jackie
22 août 2021

Dimanche 22 août - Fragonard, peintre des scènes galantes 🎨

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Nous fêtons les Fabrice ! 

Le prénom Fabrice signifie "artisan" (étymologie hébraïque latine, du mot "faber"). Voilà un saint unique en son genre, sur lequel on ne sait rien. Pas la moindre légende à son sujet. Juste une indication qui remonte au XVIe siècle : « A Tolède, fête de saint Fabrice ».

🖋 Le dicton du jour : "Pluie de la Saint Fabrice, ne rend pas le paysan riche."

📕 La citation du jour : "On peut allumer des dizaines de bougies à partir d'une seule sans en abréger la vie. On ne diminue pas le bonheur en le partageant." Bouddha

Cela s’est passé un 22 août 

22 août 1806 - décès de Jean-Honoré Nicolas Fragonard, peintre

Jean-Honoré Nicolas Fragonard né le 5 avril 1732 à Grasse et mort le 22 août 1806 à Paris est un peintre français. Il est l'un des principaux représentants du style rococo français. Peintre d'histoire, de genre et de paysages, il se spécialise assez rapidement dans le genre libertin et les scènes galantes, comme le montre son célèbre tableau "Le Verrou".

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Jean-Honoré est fils de François Fragonard, garçon gantier, et de Françoise Petit. Après la mort, à dix mois, de son petit frère Joseph, il reste enfant unique. Il quitte sa ville natale à l'âge de six ans pour s'installer avec sa famille à Paris, où se déroule la plus grande partie de sa carrière.

Les dispositions artistiques de Fragonard sont précoces et c'est le notaire chez qui il devient clerc à treize ans qui remarque ses dons artistiques. Après avoir quelque temps travaillé avec Jean Siméon Chardin, il entre comme apprenti, à l'âge de quatorze ans, dans l'atelier de François Boucher.

C'est grâce à lui que le jeune Fragonard affirme ses dons et apprend à copier les maîtres. Boucher le présente bientôt au prestigieux grand prix de peinture de l’Académie royale qu'il remporta en 1752 grâce à son tableau "Jéroboam sacrifiant aux idoles". Une carrière dans la peinture d'histoire lui semble alors toute tracée. Il entre ainsi durant trois années à l'École royale des élèves protégés alors dirigée par le peintre Carle Van Loo.

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Fragonard effectue son Grand Tour et part en 1756 pour l’Académie de France à Rome en compagnie de son ami Hubert Robert (un autre peintre ayant remporté le prix de Rome) et l'architecte Victor Louis. Il y résidera jusqu'au mois d'avril 1761 et y est notamment influencé par le peintre Giambattista Tiepolo et le style baroque de Pierre de Cortone, mais il s'épuise à pasticher les grands maîtres selon un style encore académique. Jean-Claude Richard de Saint-Non devient, à cette époque, son protecteur et principal commanditaire. Il quitte dès lors la Ville éternelle pour la France après avoir achevé en septembre un long périple qui l'a vu traverser les villes de Florence, Bologne et Venise notamment.

Il obtient un atelier au palais du Louvre où il vit et est chargé de décorer la galerie d'Apollon. En 1765, son tableau "Corésus et Callirhoé", commandé pour la manufacture des Gobelins pour la tenture des amours des dieux, le fait entrer à l'Académie et remporte un grand succès au Salon. Mais, désespérant d'atteindre le premier rang dans ce genre classique, il le quitte pour des scènes de genre érotiques qui obtiennent le plus grand succès auprès de la Cour de Louis XV. Il devient bientôt le peintre à la mode, peint des paysages illusionnistes et des portraits puis des tableaux de cabinets.

En 1769, il épouse une peintre en miniature également originaire de Grasse, Marie-Anne Gérard. La même année nait leur première fille Rosalie (1769-1788).

En 1773, après un voyage en Flandre pendant l'été, le fermier général Pierre Jacques Onésyme Bergeret de Grancourt lui propose d'être son guide pour un voyage en Italie, puis en Europe centrale, qui débutera en octobre. Bergeret de Grandcourt était comte de Nègrepelisse, et l'itinéraire du voyage, à l'aller, passe par cette localité, où la petite troupe de voyageurs séjourne une quinzaine de jours. Fragonard y dessine le château, propriété de Bergeret. Le voyage prend fin en septembre 1774 après les visites successives de Vienne, Prague, Dresde, Francfort et enfin Strasbourg.

Autoportrait (v. 1800-1806), Paris, musée du Louvre.

En 1780, le couple Fragonard donne naissance à un nouvel enfant Alexandre-Évariste, qui deviendra lui aussi artiste. En 1788, leur fille Rosalie meurt au château de Cassan à L'Isle-Adam, en région parisienne. Durant la Révolution, il séjourne à Grasse (1790-1791) chez son cousin Alexandre Maubert. Fragonard devient membre de la Commune des Arts en 1793. Par la suite, il est nommé l'un des conservateurs du musée du Louvre par l'Assemblée nationale à la suite de l'intervention de Jacques-Louis David.

En 1805, tous les artistes résidents, dont Fragonard, sont expulsés du Louvre par décret impérial, consécutif à la réorganisation de l'édifice en musée Napoléon. La disparition de l'aristocratie commanditaire — ruinée ou exilée — lui fait perdre sa grande fortune. Il s'installe alors chez son ami Veri, au Palais-Royal.

L'année suivant, le 22 août 1806 , il meurt, à Grasse, apparemment terrassé par une congestion cérébrale dans son nouveau logement situé aux galeries du Palais-Royal, dans l'indifférence quasi-totale de ses contemporains. Les funérailles sont célébrées à l'église Saint-Roch. Il est inhumé à Paris dans l'ancien cimetière de Montmartre, où sa tombe remplacée a disparu vers le milieu du XIXème siècle, une plaque cénotaphe en marbre étant apposée sur le mur de l'emplacement où se trouvait sa sépulture.

 

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